France – AFS / Joubert-O’Keeffe, les fossoyeurs du rêve français

Douze ans après la finale très controversée de la coupe du monde en Nouvelle-Zélande arbitrée par le Sud-Africain Graig Joubert, Ben O’Keeffe, le directeur de jeu néo-zélandais du quart de finale France – Afrique du Sud, a brisé le rêve français de remporter la Webb Ellis Cup. Frappé de cécité dès les premières minutes du […]

Oct 16, 2023

Douze ans après la finale très controversée de la coupe du monde en Nouvelle-Zélande arbitrée par le Sud-Africain Graig Joubert, Ben O’Keeffe, le directeur de jeu néo-zélandais du quart de finale France – Afrique du Sud, a brisé le rêve français de remporter la Webb Ellis Cup.

Kolbe
Le contre de Kolbe sur une tentative de tir au but de Ramos. L’ailier sud-af’ est parti avant…  Photo MaxPPP

Frappé de cécité dès les premières minutes du match (un comble pour un ophtalmologue de formation) et comme l’avait été son prédécesseur l’arbitre Sud-Africain Graig Joubert en finale du France-Nouvelle Zélande en 2011, le Néo-Zélandais Ben O’Keeffe a oublié de sanctionner de nombreuses fautes sud-africaines lors du quart de finale dimanche entre la France et les Springboks. A commencer par l’interception manquée de Eben Etzebeth qui aurait dû lui valoir un carton jaune et un essai de pénalité accordé aux Bleus selon la règle, vérifiée !

Malgré trois arbitres sur le terrain et quatre derrière leurs écrans en coulisses, aucun d’entre eux n’a vu, non plus, le départ anticipé de l’ailier Cheslin Kolbe sur la tentative de transformation de Thomas Ramos, privant ainsi les Français de deux points supplémentaires (?).

Des percussions coude en avant, des mains dans les rucks ralentissant la sortie du ballon, Ben O’Keeffe n’a rien vu de tout ça au point qu’Antoine Dupont, le capitaine tricolore, lui en a fait la remarque à plusieurs reprises. En vain.

Autre «oubli» de Ben O’Keeffe, dans un ruck, Kwagga Smith a posé une main au sol en contestant le ballon à Cameron Woki alors qu’il doit les mettre directement sur le ballon. Il a ainsi obtenu une pénalité transformée par Handré Pollard ! 

Campés dans leurs certitudes

Cette cruelle défaite (28-29) a toutefois eu le mérite de contraindre les commentateurs et autres consultants à sortir de leur habituelle réserve sur le corps arbitral de cette coupe du monde. Il était temps après les piètres prestations de Matthew Carley, Karl Dixon, Mathieu Raynal ou encore Nic Berry, l’arbitre australien justifiant ses atermoiements par des «it’s not clear». Incroyable mais, vrai !

En offrant une infinie panoplie de règles, des moyens vidéo sophistiqués et des micros permettant une communication permanente entre eux, les instances internationales du rugby ont donné au directeur de jeu un pouvoir absolu sur le sort d’une rencontre.

Leurs interprétations des règles obligent les joueurs à s’adapter à l’arbitrage de tel ou tel d’entre eux alors qu’il serait plus juste que ce fut l’inverse. Mais, campés dans leurs certitudes et leur suffisance, les arbitres veulent, aujourd’hui, être des acteurs majeurs de ce sport au lieu d’en être les serviteurs.

Jamais l’un d’entre eux n’a reconnu s’être trompé à l’issue d’un match à l’exception de Pascal Gaüzere après le Pays de Galles – Angleterre du tournoi des VI nations 2021. Le Landais mettra un terme à sa carrière peu de temps après.

Les décisions arbitrales incompréhensibles, même pour des observateurs assidus, torpillent le rugby devenu abscons pour les spectateurs et téléspectateurs. Et que dire des joueurs terriblement frustrés de ne jamais être entendus par cette caste intouchable avec ses sifflets et ses cartons de couleur ! A croire qu’aucun arbitre n’a été à leur place.

Au final, il n’y a que les Sud-Africains pour louer la prestation de Ben O’Keeffe et, plus curieusement, Alexandre Ruiz, l’ancien arbitre français qui n’a pas laissé un souvenir impérissable sur la scène internationale. Posez la question à Thierry Dusautoir…

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