Les Captains (3) / Ian Kirkpatrick, le diable de Gisborne

Notre série « Oh Captain, my Captain »  Dans le grand annuaire des All Blacks, il porte le numéro 666. Le chiffre du diable. Il en a été un. Un beau diable du rugby kiwi. Sa carrière hors normes fait du fermier de Gisborne l’un des cinq plus grands joueurs néo-zélandais de tous les temps.Rencontre avec un […]
Rugby Union - New Zealand Tour of Britain 1972-73 - London Counties v New Zealand

Avr 11, 2024

Interview réalisée par Jean-Michel Marcoul, Gérard Rancurel et Nicolas Barbaroux

Le rugby, ça commence devant. La règle est universelle. À l’aise et à son avantage sur les chevauchées au large, Ian Kirkpatrick a bâti sa notoriété sur sa rudesse au combat. Les Barbarians (ici) en garderont longtemps un souvenir ému… Photo Alamy  

Dix heures du matin. Un appartement à Rotorua, au sud de l’île du Nord. Une odeur de soufre permanente. La ville (70 000 habitants) est réputée pour son activité géothermique et pour les facéties de Pohutu, son geyser de 30 mètres de haut. Il gicle comme une 89, à intervalles programmés, des entrailles d’une terre ancestrale sanctuarisée par le peuple maori. Ce matin-là, c’est pourtant un autre parfum qui règne chez nous, celui de l’impatience, aux confins de l’excitation. On fait les cent pas entre l’étage et le pas de la porte. On guette l’invité du jour. 

10 heures pile, un Ford ranger gris un peu essoufflé s’avance dans l’allée. Le conducteur se déplie. Il est là Ian, dans le costume estival traditionnel des fermiers néo-zed, polo-bermuda-basket-casquette. Le retraité a de beaux restes, des cheveux blancs mais un regard acier habité. Il porte beau ses 77 printemps. Les épaules sont épaisses, la poitrine solide, et les bras à l’avenant. S’il n’avait été néo-zed il aurait pu être grec. Pas que pour le physique, pour le caractère épique de sa carrière construite comme une longue odyssée aux confluents des années 60-70. 

Réputé pour ses qualités athlétiques, son sens des espaces et sa vélocité, le troisième ligne aile a longtemps été l’un des meilleurs marqueurs d’essais néo-zed. Son numéro sur les tables de la loi all blacks (le 666 dans l’ordre d’apparition) lui va comme un gant. Bon nombre de ses adversaires, au long de sa carrière, l’ont comparé à l’antéchrist de l’Apocalypse auquel fait référence la mention 666 de la Bible. Pour les amateurs de rugby, c’est plutôt un archange, l’ange du désastre annoncé qui collait des semelles de vent à ses crampons. Un demi-dieu en somme. Rien de moins qu’une légende pour nous. 

On quitte l’appartement avec notre interprète Emilie, direction le complexe culturel de Te Whare Nui o Tuteata, un bâtiment en bois futuriste de Rotorua, où les scientifiques du groupe « Scion » ont installé l’Institut de recherche forestière sur les biomatériaux. Le bâtiment, massif et aérien à la fois, jouxte une forêt de sequoias dense qui montent si haut dans le ciel qu’il fait quasi-nuit noire dans le sous-bois. Comme par magie. Ça lui va bien aussi à Ian. Il est chez lui. 

«Le rugby fait réellement partie de notre ADN depuis 120 ans »

Ian Kirkpatrick
Ian Kirkpatrick, l’homme de fer

J’avais 5 ou 6 ans. Nous avons tous appris à jouer à l’école primaire. Au fur et à mesure des années, je me suis amélioré dans ce jeu. L’époque était très différente par rapport à aujourd’hui. Ce n’était pas aussi organisé. Les clubs locaux tentaient de s’investir dans chaque ville, mais ce n’était pas si évident. Alors nous jouions entre écoles, surtout dans les villages ruraux.

Vous venez d’un territoire rude, très agricole, dans une région appelée la baie de la pauvreté
(« Bay of poverty »). Est-ce que ce contexte vous a donné des avantages face à d’autres joueurs ?
Ce mode de vie a joué en ma faveur, c’est sûr. Après avoir terminé mes études, j’ai commencé à travailler à la ferme. Cela m’a permis d’améliorer ma force et ma densité physique. Après, tout dépend des travaux que l’on réalisait. Pour ma part, je montais des enclos dans des champs immenses. C’étaient des rondins de bois très larges sur lesquels il fallait taper comme un sourd pour les faire rentrer dans la terre. On avait cet avantage sur les gens de la ville. Même si eux aussi pouvaient effectuer des travaux physiques, nous on faisait ça tous les jours ! La journée, on était à la ferme et le soir, on allait 

Que représente le rugby pour un Néo-Zélandais ?
Ce sport fait partie de notre ADN depuis au moins 120 ans. Nous sommes aussi un petit pays, pas très peuplé. On est tous né dans le rugby, il fait partie de notre quotidien. Mais à l’époque, on ne pouvait pas pratiquer autant de sports durant l’hiver. Maintenant, on peut pratiquer différentes disciplines à ce moment de l’année. Cela a un impact sur la popularité de notre sport qui a moins de fans qu’avant. Quand le rugby s’est professionnalisé en 1996, l’approche du jeu est devenue très différente. C’était juste après la Coupe du monde en Afrique du Sud. Le Super Rugby a été créé, c’était un moment important pour la Nouvelle-Zélande. On avait les meilleurs joueurs qui évoluaient dans la plus belle compétition et qui affrontaient d’autres provinces représentant des pays majeurs.

Avant le Super Rugby, la diffusion des matchs était plus rare. Alors pourquoi la série victorieuse contre l’Afrique du Sud en 1956 a été un déclic pour vous ?
J’avais 10 ans, on n’avait pas la télévision. On suivait certains matchs à la radio. Nous pouvions également voir les résumés des rencontres internationales au cinéma, même si la qualité était mauvaise. A cette époque déjà, l’Afrique du Sud était une très grande équipe. C’était excitant de voir jouer les All Blacks, même en noir et blanc (rires).

Votre première sélection, c’était contre la France en 1967, dans le stade de Colombes.
Quel souvenir en gardez-vous ?
Je me souviens de tant de choses de cette époque-là ! Je m’étais entraîné tout l’hiver avec l’armée, je travaillais dans une ferme à Christchurch. Et je ne sais pas comment mais j’ai pu intégrer l’équipe de Canterbury avec mon meilleur ami Hamish MacDonald. Ce groupe était constitué des meilleurs joueurs de la province, avec des gars de Poverty Bay et de la Côte Est. On a joué les Lions britanniques en tournée. C’était en 1966. Je devais effectuer deux essais dans l’île du Sud puis dans celle du Nord, à Christchurch puis à Palmerston North. Et quelques mois plus tard, en 1967, j’ai été retenu avec les All Blacks en 1967 pour une tournée en Afrique du Sud, juste avant l’été. Le problème, c’est que l’on ne pouvait pas aller là-bas avec des joueurs maoris en raison de la politique d’Apartheid. Du coup, nous nous sommes rendus en Europe et en Grande Bretagne pour une tournée de quatre mois et demi (sic). Nous avons affronté la France, le Pays de Galles, l’Angleterre, l’Ecosse, l’Irlande…

Quand vous avez su que vous alliez rejoindre les All Blacks, quelle a été votre réaction ?
Je suis tombé comme mort (rires). Nous étions à Wellington, à l’Athletic Park. Après l’entraînement, toute l’équipe est allée se doucher. Les noms des joueurs sélectionnés étaient inscrits sur une feuille, affichée dans le couloir. Nous étions tous là à attendre pour voir si notre nom apparaissait. Quand j’ai vu que j’étais retenu, j’étais choqué ! Toute l’équipe s’est retrouvée mais moi je suis allée aux toilettes, j’étais malade. Je suis resté un moment pour penser à ce qui était en train de se passer. C’était dingue, j’étais si excité ! J’avais 21 ans à peine et j’étais un All Black !

Ian Kirkpatrick, New Zealand
Rugby Union - New Zealand Tour of Britain 1972-73 - New Zealand Training
1972-1973. Une tournée en Grande-Bretagne, c’est toujours un long marathon pour les joueurs du bout du monde. Ils ont tiré avantage de la longueur des déplacements : soigner la préparation physique. C’est toujours le cas aujourd’hui.
Photos Alamy 

Et vous voilà parti en tournée…
J’avais le numéro 8, je ne devais pas jouer beaucoup. Kel Tremian était titulaire. Nous sommes allés en Angleterre, au Pays de Galles et en France pour quatre matchs. Lors de cette étape, nous avons joué à Biarritz, à Toulouse et à Lyon contre des sélections régionales. C’est là que nous avons eu quelques blessés. J’ai alors pu disputer le match à Colombes, ce qui constituait mon premier test-match, après avoir déjà joué à Biarritz et à Lyon.

« Lorsqu’on porte ce maillot-là, on ne peut pas perdre »

Ian Kirkpatrick

Comment avez-vous vécu ce match contre la France ?
C’était une très bonne équipe, qui pratiquait un jeu difficile à contrer pour nous. Je me souviens de Walter Spanghero, un excellent joueur, de Christian Carrère, le capitaine, et de Benoît Dauga. Carrère avait donné un mauvais coup derrière l’oreille à Colin Meads. Moi, j’ai marqué (il a inscrit cinq essais lors de cette tournée, ndlr), et j’ai terminé le match avec le nez cassé.

Mais vous n’aviez pas pu être remplacé ?
La règle a changé l’année suivante, on a pu remplacer, c’était juste avant que les All Blacks affrontent l’Australie. Contre l’équipe B des Wallabies, je me suis cassé le pouce mais je leur ai dit que je ne voulais pas rentrer en Nouvelle-Zélande. Je me suis enlevé le plâtre et je suis resté sur le banc lors du match contre l’Australie au Sydney Cricket Ground. J’étais dans les tribunes en train de m’échauffer lorsque Brian Lochore s’est blessé aux ischios-jambiers au bout de 25 minutes. Je descends, je rentre et je marque trois essais ! Je suis devenu le premier joueur de l’histoire à en remplacer un autre et ma carrière avec les All Blacks était véritablement lancée.

Vous avez dit phénomène ?

Avez-vous été souvent blessé durant votre carrière ?
Pas vraiment. Aujourd’hui, ce sont des gladiateurs ! Les risques de se blesser sont plus importants maintenant.

Vous vous rappelez de votre premier match comme capitaine ?
C’était en 1972, Colin Meads était blessé, Brian Lochore venait de raccrocher. Ce n’était pas pour un test-match, on affrontait des provinces. C’était un peu bizarre comme idée… J’ai occupé ce poste deux saisons, et affronté la tournée tumultueuse en Grande-Bretagne et en France en 72-73. Dans mon premier discours, j’ai insisté sur l’idée de rester humbles. Jouer pour les All Blacks est une si belle opportunité, on ne peut pas la manquer. Lorsqu’on porte ce maillot, on ne peut pas perdre, il faut toujours aller de l’avant.

Pourquoi ce maillot est-il si spécial ?
C’est énorme ! Toute l’histoire des All Blacks nous revient en mémoire. Quand je revois le moment où je l’ai porté pour la première fois, je me souviens à quel point je me suis senti seul. Et pourtant, le soutien autour de nous était très important. Mais à ce moment-là, on ne peut plus se poser de questions, on doit avancer, donner le meilleur, tout simplement.

Avez-vous conscience d’avoir révolutionné le poste de troisième ligne ?
(Il sourit) Peut-être un peu… Tout ce que l’on voulait faire dans le rugby, c’était de jouer avec le ballon. J’ai commencé dans une petite ville rurale puis je suis allé au collège. Là-bas, j’ai eu l’opportunité de pratiquer l’athlétisme, où j’ai fait du relais, des haies. Cela m’a aidé dans le rugby pour la vitesse, entre autres. A l’époque, ce sport n’était pas aussi structuré. On était là pour anticiper ce qui allait se produire. Le plus important était d’être au soutien. Notre entraîneur de l’époque (Bob Duff, ndlr) est sans doute le meilleur que l’on ait eu. Il encourageait les passes, le mouvement perpétuel. Il fallait suivre le jeu, on bougeait beaucoup. Je me retrouvais à l’intérieur, à l’extérieur, toujours près du ballon. J’étais rapide et un peu chanceux. Mais tous mes coéquipiers n’étaient pas forcément contents (rires) car j’avais les meilleures opportunités pour marquer.

« La plus grosse somme que j’ai touchée, c’était 1,5 dollar par jour en tournée »

Ian Kirkpatrick
Ian Kirkpatrick 1961- Photo Alamy
Ian Kirkpatrick 1971- Photo Alamy
Captain Ian Kirkpatrick 1972
Photo MaxPPP

Quelle différence existe-t-il entre jouer pour les All Blacks à votre époque et maintenant ?
Aujourd’hui, c’est un travail à plein temps. L’argent a pris une place prépondérante et dirige tout. Mais je ne peux pas critiquer le rugby professionnel car je fais partie de ceux qui ont encouragé cette évolution. A mon époque, les seules fois où on était payés, c’est lorsque l’on partait en tournée. La plus grosse somme que j’ai touchée, c’était 1,5 dollar par jour (rires) ! C’était une blague ! On ne touchait rien quand on jouait en Nouvelle-Zélande. Je gagnais ma vie en travaillant dans la ferme familiale, à Gisborne. On élevait des agneaux, des bœufs.

Vous avez vécu des moments difficiles dans votre carrière, notamment l’exclusion de Keith Murdoch de la tournée en 1972 à Cardiff. Avez-vous des regrets ?
C’était terrible. L’équipe était dirigée par le manager (Ernie Todd, ndlr), l’entraîneur (Bob Duff, ndlr), le capitaine (moi-même) et le vice-capitaine (Sid Going, ndlr). La gestion n’était pas toujours réglo… Quatre personnes prenaient toutes les décisions ! Et puis, il y a eu « l’affaire » Murdoch à Cardiff. Notre joueur avait faim, la cuisine de l’hôtel était fermée.On lui a refusé un repas. Il s’en est pris à l’agent de sécurité et il l’a frappé. Plus tard, des membres de l’équipe des All Blacks qui se sont rendus au Pays de Galles ont appris que notre pilier avait réagi en réponse au traitement infligé au plus petit de l’équipe par la sécurité de l’hôtel.Après cet incident, le manager a dit que Keith devait quitter la sélection et rentrer en Nouvelle-Zélande. Le lendemain, nous devions partir pour Birmingham. Pour moi, on aurait dû gérer cette situation autrement, on n’aurait pas dû le laisser quitter le groupe. Je sais qu’il n’est jamais revenu en Nouvelle-Zélande. Il avait honte. Il est allé en Australie et n’est jamais rentré au pays, il est mort là-bas en 2018. Je ne l’ai jamais revu, il est resté un homme mystérieux. J’ai dû apprendre à vivre avec ça. C’était le moment le plus compliqué de ma carrière.

Un autre moment pénible a été votre éviction de la sélection en 1977…
Je ne savais pas que j’allais être écarté ! D’abord, je l’ai été en tant que capitaine, en 1974, puis comme joueur. On ne m’a jamais donné la moindre explication. C’était comme ça à l’époque. Cela faisait dix ans que j’étais un All Black. On venait d’affronter les Lions puis on devait se rendre en France.

«  Je m’inquiète un peu pour le rugby en Nouvelle-Zélande »

Ian Kirkpatrick

Quel regard portez-vous sur le rugby moderne ?
Pour être honnête, je n’apprécie pas grand-chose maintenant. Lorsque le rugby est devenu professionnel en 1996, nous avons vécu une très belle période. Auparavant, le jeu était trop restrictif, les équipes jouaient la carte de la sécurité. Après 1996, le rugby a explosé ! C’était fantastique à regarder. Mais cela a duré 8 ou 9 ans seulement. A présent, le jeu est concentré sur la défense. On mise beaucoup sur la taille, le poids et la puissance des joueurs. D’ailleurs, la finale de la Coupe du monde a été une honte, le triste exemple de ce qu’est en train de devenir le rugby. Je m’inquiète sur les conséquences de ce type de jeu sur la santé des rugbymen. En Nouvelle-Zélande, on s’aperçoit aussi que les supporters sont moins nombreux, tout comme les licenciés. Les mères de famille sont inquiètes quand elles voient leurs enfants choisir le rugby. Les joueurs océaniens, eux, grandissent très vite. Comme la sélection se fait sur la taille et la force, les Polynésiens sont choisis en priorité au détriment des Pakehas (les Néo-Zélandais d’origine anglo-saxonne).

Malgré tout, la Nouvelle-Zélande exerce toujours autant de fascination dans le monde entier dans le rugby. Pourquoi ?
Parce que nous gagnons ! Nous sommes si loin, si petit, il n’y a pas d’autres options que gagner pour exister. Pour chaque génération, porter le maillot des All Blacks constitue un symbole fort. Nous avons construit notre notoriété à travers nos succès.

Quelle a été l’importance de l’apport des Maoris chez les All Blacks ?
Nous avons eu des joueurs exceptionnels. D’ailleurs, l’une des premières équipes qui est partie en tournée en Europe était composée uniquement de Maoris. Aujourd’hui, nous avons beaucoup plus de Polynésiens et d’Iliens chez les All Blacks. Leur présence nous permet de rester en haut. Là aussi, le jeu a changé. Les joueurs sont plus forts, plus grands, plus physiques. J’ai passé du temps avec les Wellington Hurricanes. J’ai vu à quel point c’était plus rude.

Vous avez essayé de faire évoluer des choses quand vous avez été président de la Fédération néo-zélandaise…
(Il coupe) Non, j’ai été patron, cela ne signifie pas grand-chose. C’est un poste très honorifique. On l’accorde aux anciens capitaines, comme Wilson Whineray, qui est décédé en 2012. Il a été capitaine dans les années 50 et 60. Je l’ai remplacé mais je ne suis pas pressé de disparaître (rires). A la fédération, ils ne m’aiment pas trop. Tout simplement car je pense qu’il y a du souci à se faire pour le rugby en Nouvelle-Zélande. Si nous avons moins de monde dans les stades, c’est qu’il existe une raison bon sang ! Et si on ne fait rien pour inverser la tendance, la situation va empirer. C’est peut-être différent en Europe, où le rugby est plus populaire. L’autre problème, c’est que les jeunes joueurs n’ont aucune idée de ce qu’était ce sport à notre époque. Même chose chez les entraîneurs. C’est compliqué pour faire évoluer les mentalités. Les joueurs n’ont plus la transmission, l’inspiration.


A SUIVRE… Trois semaines après cet entretien, nous avons retrouvé Ian Kirkpatrick dans son fief de Gisborne. Nous avons dormi chez lui, prolongé la discussion et visité sa ferme. On a découvert cette fois « Kirky » comme ses proches le surnomment. Nous partagerons le deuxième volet de cette rencontre avec vous, prochainement sur Terra rugby.  

« Kirky » comme l’appelle ses amis, ici en mode « homme et demi » à côté de notre équipier Gérard Rancurel.

Articles similaires